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PZL 11C  Détails de construction






Caractéristiques générales:
Semi-maquette du PZL P11 année  1931    Constructeur Pologne Państwowe Zakłady Lotnicze 


Le réel :
Moteur Bristol Mercury VS2 ou Mercury VIS2     9 cylindres en étoile Puissance unitaire 645 ch
Dimensions 10,72 m     Longueur 7,55 m     Hauteur 2,85 m 17,9 m2
Masses À vide 1 147 kg     Avec armement 1 650 kg
        Charge alaire 91,1 kg/m2
Performances Vitesse maximale 390 km/h 8000 m    12.4 m/min     Rayon d’action 550 km
Armement Interne 2 à 4 mitrailleuses de 7,92 mm     Externe 50 kg de bombe

Si cet avion vous intéresse essayez de vous procurer ces magazines polonais :
Monografie_Lotnicze 36 PZL P.11 c1
Monografie Lotnicze 37 PZL P.11 c2
Kagero Topshots No.11026 - PZL P.11C
C'est en polonais mais vous y trouverez une multitude de photos d'époque ainsi que des planches couleurs et une superbe vue éclatée très riche en détails
.
La semi-maquette :
Moteur brushless              Turnigy G32 600KV Hélice 13-8  (pas très puissant mais ce n'est pas ce qui est recherché)
ou
un peu plus puissant      NTM Prop Drive Series 42-48 650KV / 1295W
Profil                                Variable : Plat à Biconvexe asymétrique 14% max    Echelle         1/6.3
Envergure                         173 cm         Longueur       122 cm       
Corde maximum                 33.3 cm        Corde saumon    23 cm    Surface alaire            46.9 dm2               
Poids                                3  Kg avec batterie 4S 3000mA           Charge alaire    64 g/dm2
    (objectifs)
Transfert sur
le balsa et
le "fil à plomb"



Fuselage en
cours
















zones de coffrage partiel




Préambule :
- Le plan de découpe est informatif il est fréquent juste avant d'imprimer de jouer à « Tetris » et d’optimiser les arrangements sur chacune des planches de découpe, chacun trouvera sa méthode qui est aussi fonction des performances et du format de l’imprimante utilisée.

- Pour construire très léger et façon générale les structures du fuselage sont très fines de ce fait la rigidité finale ne sera obtenu qu’une fois coffré, les courbes de ce dernier sont un atout pour constituer quelque chose de solide malgré un poids réduit. Donc gardez à l’esprit que tant qu’un coffrage partiel ne sera  pas réalisé l’ossature du fuselage sera très fragile et facilement déformable.

C'est parti .......

Le fuselage :

L'ossature :
Comme pour le PZL11C je n’ai pas adopter la méthode de construction en deux demies coquilles. Les puristes font sûrement exploser de rire mais comme nous sommes des bâtisseurs (lol) , voilà la méthode du fil à plomb !!  A l’aide de ce que vous avez confectionnez vous un petit fil à plomb d’environ 1 m, pour constituer un pointeur efficace  la partie « plomb »doit être la plus fine possible.
En utilisant la méthode décrite dans la page astuce imprimez et découpez les pièces C1 à C10 ainsi que L1 à L7. Pour les longerons il faudra, si votre imprimante le permet, « scotcher » au moins deux feuilles de transparent puis avec soin effectuer le transfert en deux fois.

Ensuite sur une feuille ordinaire imprimez le couple C1 puis fixer cette feuille  sur votre plan de travail qui doit être parfaitement à l’horizontal. Par-dessus à l’aide de quelques petites pointes y fixer le couple C1 puis  collez de préférence à la cyanoacrylate les 2 longerons latéraux L3 et le couple C10. Passer le fil à plomb par le centre de la mire de C10 et faite en sorte que le « pointeur » du fil a plomb soit dirigé vers la mire  de la feuille de papier représentant C1. A l’aide de quelques artifices similaires à des haubans immobiliser le tout et attendre le séchage. A ce niveau rudimentaire l’ensemble n’a aucune tenue mais au final cela sera corrigé.  Maintenant collez tous les couples aux emplacement marqués sur L3, toujours avec le fil a plomb vérifiez le bon alignement et attendre le séchage. Pour finir collez les autres longerons à la colle vinylique en commençant par L2 et tout en vérifiant bien avant séchage l’alignement presque parfait de l’ensemble, visuellement vérifiez aussi qu'il n'y a pas de vrillage.

Cette méthode pour le moins curieuse fonctionne, il faut juste un peu de patience elle a surtout le mérite de permettre des bon alignements des composants du fuselage. Rassurer vous 3 ou 4 mm de décalage sur la cible n’aura pas d’effet notable sur la qualité de vol de l’appareil, 

Vous pouvez maintenant retirer du chantier l’ossature du fuselage,collez les baguettes 10 x10 comprise entre L7 et C9 et  C9 et C10. Collez le renfort de béquille R1 et la baguette 10 x 10 accolée à C10, collez y également les deux petits renforts en bois dur qui recevront les vis de fixation des haubans. (Ainsi on n’oubliera pas de le faire avant de coffrer!).  A l’avant collez les baguettes 8 x 8 entre C2 et C4.

Pour un bon collage du coffrage arasez tous les longerons au ras et au biais des couples.

Pour rigidifier l’ensemble et éviter d’éventuelles déformations pendant les manipulations  il est souhaitable de coffrer partiellement le fuselage. Il sera limité de C2 à  C6 entre L5 et L3 puis de C6 à C10  puis entre L5 et L4 et enfin de L5 à la baguette 10 x 10 entre C9 et C10 ( *). Avant séchage remettre l’ossature sur le chantier vertical et vérifiez une dernière fois l’alignement qui doit rester correcte. Si cela n’était pas le cas ne pas attendre le séchage de la colle et mettre immédiatement l’ossature sous contrainte en utilisant les haubans, à l’aide d’un vaporisateur humecter le bois de façon raisonnable et attendre  24h  avant de supprimer les contraintes puis vérifier l’alignement (Méthode testée car cela m’est arrivé !! ) et surtout pas de panique on ne fait pas dans la précision microscopique. 
* ce choix n'est pas arbitraire mais correspond à une utilisation rationnelle des planches de coffrage
De façon générale pour évitez des déformations pendant le séchage, coffrez toujours de manière symétrique.
A ce stade vous pourrez constater que le fuselage a bien gagné en rigidité et cela notamment en torsion, robustesse finale sera obtenue après coffrage complet.

Personnellement j’ai provisoirement laissé le fil à plomb dans le fuselage, il passe par le petit trou de la mire de C10. Cette précaution est utile car il sera toujours possible, sans trop de difficultés, de faire des vérifications après chaque étape de coffrage . Il faudra juste tenir compte de la légère déviation du fil due à la pièce de renfort R1 (3mm/2). A chaque étape de  coffrage pensez aussi à  vérifier  qu'il n'y a pas de vrillage significatif.


Fixations train
et haubans

Les fixations du train et des haubans :
Pour compléter les parties internes au fuselage découper T1 à T6 dans du CTP de 3mm. De façon séparée au fuselage assemblez le tout conformément au plan. Assurez des collages efficaces car dans cette zone les contraintes sont assez élevées. Une fois assemblé il vous restera à coller  les platines T1 et T4 ainsi équipées dans le fuselage. Soyez patient car elles rentrent au « chausse pieds »


Gros oeuvre du
fuselage terminé


A ce stade vous pouvez passer les gaines, sur le plan il existe des points de passage mais cela ne représente qu’une indication grossière.
Montez les pièces B1 (*) entre C1 et C2 puis continuez le coffrage en vérifiant bien que cela ne produit pas de déformation notable sur l'alignement.
Et voilà le "gros œuvre du fuselage terminé !
A remarquer que construire léger c’est bien mais je dois avouer qu’il ma fallu ajouter quelques renforts intérieurs sur le coffrage de la zone comprise en C1 et C2. De même à l’aide de la pâte miracle j’ai du faire quelques reprises de forme dans cette même zone.
Pour
la pâte miracle j’utilise simplement un vernis polyuréthane dans lequel j’additionne du talc jusqu’à en faire une pâte de consistance moyenne. C’est simple, économique, ça se ponce facilement.
Vous pouvez également utiliser un mélange 2 parties de colle vinylique pour 1 partie de colle à papier peint, puis additionner du talc jusqu’à en faire un mélange de consistance moyenne, dans les deux cas l'inconvénient est le retrait qui oblige à travailler par couches successives.
(*) Dans cette zone pour mieux coffrer la partie comprise entre B1 et L4 il est possible de coller  sur B1 un appui proche de la forme de L1
le stabilisateur
Mise en place

Réglages

Le  stabilisateur :

Il est construit traditionnellement sur un chantier, comme ce dernier comporte un vrai profil et que compte tenu de la faible dimension de ses   nervures il n’a pas été prévu de talons aidez vous de quelques petites cales judicieusement placées.

-Dans du balsa 2 mm deux fois S4  -  S6 à S15.

-Dans du balsa 3 mm découpez la pièce S1 ainsi que deux fois S2  - S3 - S5.
-Dans du balsa 6mm deux fois S16 et S17.
Assemblez le tout sur la chantier, coffrez à l’exception de la zone S1 de l'intrados du stabilisateur.
Au plus juste découpez le coffrage du fuselage juste en dessous du stabilisateur pour y placer au mieux ce dernier. Collez le en vérifiant au mieux sa perpendicularité par rapport à l’axe vertical du fuselage, son bon alignement par rapport au plan de l'aile et pour finir vérifiez les équidistances de chacune de ses extrémités par rapport au centre du nez de l’avion.
La dérive

Mise en place

Fuselage brut
terminé


La dérive :
-Dans du balsa 2 mm découpez deux fois D4 puis D12 à D16 ainsi que D18 et D19.
-Dans du balsa 3 mm découpez D3-1  et   D3-2   ainsi que D17.
-Dans du balsa 6mm découpez D2 puis deux fois D1 et  D9  ainsi que D10 et D11.
Même procédé de construction que pour le stabilisateur, pour le placer découpez au plus juste le coffrage du stabilisateur puis y coller la dérive en vérifiant bien son alignement sur l’axe vertical de l’avion donc sa perpendicularité par rapport au plan médian du stabilisateur. Mettre en place les petites pièces de compensation réalisées  en balsa.
A l'aide de la pâte "miracle" réalisez des petits congés entre le stabilisateur et le fuselage et entre le stabilisateur et la dérive.
Attention : La découpe centrale va fragiliser le stabilisateur et ceci tant que la dérive ne sera pas mise en place et collée copieusement sur sa jonction avec ce dernier,  il est donc impératif d'effectuer les manipulations avec précaution et de re-vérifier la géométrie dès  que la dérive collée, ne plus effectuer d'opération tant que la colle n'est pas parfaitement sèche.
Rassurez vous les haubans comme sur le réel ne sont pas là pour rien
A ce stade l'estimation de poids était de 490g, le résultat est de 470g soyons prudent attendons de voir la suite !

 
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