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Dewoitine D510 Détails de construction

Tout commence par un tas de bois

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Caractéristiques générales:
Le réel :
Moteur    Hispano-Suiza 12Ycrs - Type    12 cylindres en V à refroidissement liquide 861 ch
Envergure 12,1 m - Longueur    7,7 m - Hauteur    2,4 m
Surface alaire - 16,5 m2 - Masses À vide   1 422 kg -  Maximale    1 923 kg
Vitesse maximale    400 km/h - Plafond - 10 000 m -Rayon d'action    860 km
Cet avion est décrit dans "Les Ailes de Gloire" N°13
La semi-maquette :
Echelle ~1/7 -  Envergure 172cm – Longueur  112cm  - profil NACA 4415 - poids 2.85 kg (avec moteur 10cc 4 T)
Surface alaire 35 dm2 - Charge alaire 81.4g/dm2 - Moteur 4T 10cc à 12cc.
5 servos : 2 servos ailerons - 1 servo profondeur - 1 servo dérive - 1 servo gaz.
Préambule: Même si cela n'a pas un grand intérêt c’est toujours un moment important de recevoir son tas de bois et d’imaginer qu’après quelques centaines d’heures de travail naîtra un nouvel avion  dont on sera fier …  enfin pas trop il ne faut pas exagérer !
Voir la liste du tas de bois


  Cellule avant
Le fuselage: Je n’ai pas fait le choix d’une construction à plat qui nécessite des demis couples mais d’une construction volante (enfin il faut l’espérer lol). Donc je me sers du plan du fuselage que comme guide général en ayant imprimé que quelques parties, pour le reste je relève les cotes sur le plan en CAO et assemble les pièces avec précision en vérifiant fréquemment les symétries les cotes et les alignements.
Comme il faut bien commencer par un bout j’ai choisi celui qui semble le plus logique, il s’agit de la partie avant du fuselage à savoir la cloison pare feu C0 et C0-bis reliée de chaque coté au couple C1 par  Ren1 et Ren2 et leurs doubles. Attention à bien respecter la géométrie c'est-à-dire bien parallèle sur un plan transversale et inclinée de 1° piqueur sur le plan verticale, rassurez vous c’est important mais pas hyper critique et influencera juste le piqueur.
A gauche le tracé réalisé comme décrit sur la page astuces et la cellule avant assemblée
Base fuselage

Maintenant il faut découper dans du balsa de 3mm (ou baguettes 3 x 10) les pièces lo1 et lo2 (2 fois) de longueurs respectives  837 mm et 837,5 mm.  A leurs extrémités et en s’aidant du plan effectuer les découpes adaptées à C9 et au petit bout de  baguette 10 x 10 qui recevra plus tard la charnière. Une fois réalisé les coller, les réunir provisoirement à leurs extrémité et vérifier visuellement la symétrie.

Ossature du fuselage
ossature_fuselage

Tracer et découper les couples C2 à C9 puis les coller dans l’ordre. Pour chaque couple bien vérifier sa cote de positionnement  et son  parallélisme par rapport à C1. Pour la fixation de la charnière basse, sur C9 coller entre les passages des longerons un petit bout de baguette 10 x 10 et ~33.6 mm le long.
Voici le cotes relevée sur le plan et prisent en référence sur la face avant des couples :  C1 - C2 = 64.6 mm -  C1- C3 =169 mm -  C1- C4 = 300 mm -  C1- C5 = 389.5 mm -  C1- C6 = 484.8 mm  - C1- C7 = 578.5 mm - C1- C8 =668.8mm
Attention ces cotes sont alignées sur le bord extérieur des longerons lo1 et lo2 et leurs doubles, le mieux est de  reporter ces cotes par un trait de stylo sur chacun des longerons. La précision n’est pas au 1/10 (heureusement)  il faut juste s’efforcer de respecter au mieux c’est cotes et bien veillez à la symétrie. Découper et coller également le couple partiel C10 à 429mm de C1.
J’ai été contraint de placer en haut et en bas de C2 deux bouts de balsa de 3mm  et 80mm x  8 mm environ fibres dans le sens transversal. Sans ces renforts et du fait de la géométrie convergente des longerons  le couple C2 ne résistera pas au montage (expérience faite.  Je conseille aussi ce  un petit  renfort similaire au bas de C3.
Assembler les longerons supérieurs et inférieur (baguettes 10 x 3  et 10 x 10) ainsi que le longeron lo3 et sont double.
Pour le longeron inférieur laisser suffisamment de longueur vers P1 mais ne pas assembler ce dernier. L’assemblage de P1 se fera sur mesure au moment de la réalisation de la partie centrale de l’aile.
Et toujours à chaque étape et même plus souvent bien vérifier les cotes, les symétries et l’alignement central, après il sera trop tard !
Note : Pour permettre l’insertion du réservoir, après construction du fuselage, le couple C2 sera ouvert vers le bas et une baguette de sapin démontable viendra s’y placer.

Début de coffrage
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A ce stade de l’ossature vous avez dû constater le manque de rigidité en torsion, alors pour palier à cela et éviter d’éventuelles déformations je propose de coffrer partiellement le fuselage. Avant cette opération, je sais j’insiste lourdement, vérifier une dernière fois l’alignement longitudinal de l’ossature, si besoin est on peut encore déformer légèrement dans un sens ou un autre la structure. Voilà c’est bon ? alors vous pouvez commencer le coffrage. Voir photo pour détails.

Centre de l'aile

La partie centrale de l'aile: Pour pouvoir ajuster la pièce P1 il est nécessaire de réaliser la partie centrale de l’aile. Assembler Ce1 - Ce2 – Ce3 en balsa de 3mm et Ce6 en CTP 3mm double épaisseur. Prendre bien soin au collage de cette partie car elle supporte des efforts importants, évitez de perdre l’aile en vol ! A ce niveau il est possible que des ajustements soient nécessaires en agissant par ponçage sur la largueur de Ce3 et de Ce6, en effet il faut absolument que les parties extérieures du centre de l’aile soit  parfaitement alignées avec le coffrage du fuselage sinon son montage futur sera impossible. Quelques tout petit écarts pourront toujours se rattraper disons 2/10 à 3/10 mais vraiment pas plus.

Fixation de l'aile
fixation_aile

La fixation de l'aile: Les accès étant aisés il faut en profiter pour assembler la fixation de l’aile, il s’agit des pièces Su1 (4 fois), des petits renfort latéraux sur le fuselage et du renfort vers le tourillon central Ren3.
Pas de long discours la phot suffira, juste une astuce pour bien centrer la tout :
 - Pour la fixation avant par le tourillon, agrandir légèrement le trou sur le couple C1 et lorsque vous collerez le renfort Ren3 vous aurez une latitude de repositionnement.
 - Pour la fixation par vis, terminer en premier la partie centrale de l’aile puis réduire un peu (~2mm)  la largueur de la partie Su1 destinée au fuselage. Après avoir mis place le centre de l’aile, encoller  Su1 et la mettre en place dans le fuselage puis y mettre les vis en centrant parfaitement le centre de l’aile sur le fuselage.
Vous remarquerez sur la photo une pièce supplémentaire permettant aux vis de rester en place lors du démontage de l’aile.



Capot radiateur



Le capot: Enfin après quelques aménagements du plan voilà le squelette du capot réalisé. Il faut noter que le capot intègre dans ses formes l’énorme radiateur du 510.
Pour les couples Cp4 à Cp7 j’ai de préférence utilisé du CTP de hêtre bien plus solide que le CTP bouleau. Ceci étant, une fois toutes les pièces découpées, il y a un petit exercice d’assemblage certes pas trop difficile  mais ou la patience est précieuse !
Comme le capot n’est pas encore coffré il faut juste dégrossir la mise en forme du nez de capot, la finition se fera ultérieurement.
Le capot est composé des pièces suivantes : Cp4 à Cp7      LC2 à LC5       Fi1 et  Fi2      Cp1 à Cp3 
Pour le nez du capot supérieur Bch1 à Bch6 et le nez de capot inférieur Bcb1 à Bcb6.
- J’ai dû  ajouter 2 pions de centrage entre le nez supérieur et inférieur du capot ainsi qu’un renfort transversal sur la couple CP5 car des efforts avaient tendances à l’écarter au-delà de la largueur du couple C1 et cela aurait conduit à un mauvais alignement capot et fuselage.
Les pions de centrages ont été réalisés à l’aide de bouts de « brochette en bois »;

 
-  Devant la difficulté de cintrage de la partie basse du capot j’ai décidé de modifier les pièces Cp3 et CP4  en pratiquant des encoches dans leurs parties basses et d’utiliser un baguette 8 x 8 pour réaliser le bord du radiateur, c’est bien plus aisé à réaliser. (voir photo ci dessous)
- Un renfort a été placé sur l’intérieur du capot dans la zone fragile entre C0 et C1. En conséquence, les pièces C0 - C1 ainsi que Fi2 et Cp5 sont légèrement modifiées. 
- Afin de mieux maintenir le capot inférieur, une fixation sur sa  partie basse a été ajoutée.

(Les plans tiennent compte de ces modifications).

Capot en cours de finition
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Il ne faut pas rêver ici pas question de découpe laser alors les petites erreurs s’empilent et des ajustements sur le « tas » sont nécessaires. En permanence bien vérifier la parfaite liaison du capot avec le fuselage.
Pour ce genre de travail, l’outil principalement utilisé est la patience, puis vient la lime douce le papier de verre, un pinceau et de l’eau pour humecter le balsa afin de courber sans le casser et bien sur de la colle … !
Toujours réaliser les coffrages avec des partie d’autant plus petites que les courbures sont nombreuses de faible rayon ou pire multidirectionnelles.
Une fois le capot coffré il restera à « mastiquer » un peu les imperfections en utilisant votre produit miracle préféré. Pour ma part j’utilise simplement un vernis polyuréthane dans lequel j’additionne du talc jusqu’à en faire une pâte de consistance moyenne. C’est simple, économique, ca se ponce facilement, il faut juste pratiquer par couches successives.
Ah pendant que les petites parties du capot sèchent pourquoi ne pas en profiter pour continuer le coffrage du fuselage, pensez à passer les 2 gaines de commandes, c’est plus facile avant. Ne pas coffrer la zone pilote, ceci se fera après aménagement de cet espace.

Montage sur le fuselage

Voilà le capot presque terminé, quelques petites séances de camouflage des imperfections, un peu de ponçage et surtout ne pas oublier d’en   protéger l’intérieur du carburant en y passant une bonne couche de vernis. 

       

                      
  Globalement jusqu'ici ça c'est pas trop mal passé alors essayons de continuer !
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